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sachamoule
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15 avril 2006

Chapitre 5 : rencontres du troisième type

Ils repartirent vers le futur après avoir corrigé le goddagyxskaft afin de ne plus se tromper de date. Une fois arrivés, ils détruisirent leur machine à voyager dans le temps, ainsi que les plans permettant de la construire. "Bon débarras" se dirent-ils.
Soudain, ils eurent une rencontre du troisième type, le troisième qui passait par là. Il leur dit :
-Hé ! Mais que faites-vous ? C'est insensé. (on se croirait dans "Alice au Pays des Merveilles")
-Qui êtes-vous pour nous dire ce qui est insensé ? répliqua Robin Dubois.
-Je suis un Vénusien. Je viens de la planète Vénus.
-Oui, bon, ça va, on avait percuté.
-Comment ? Vous avez percuté Vénus ? Avez-vous au moins visité le schmilblik quand vous y étiez ?
-Il y a erreur, nous n'avons pas percuté Vénus, vous vous méprenez. (cette fois c'est pareil qu' "Alice au Pays des Merveilles")
-Auriez-vous, dans ce cas, l'obligeance de m'indiquer ce que vous avez percuté ?
-C'est une façon de parler courante ici, percuter veut dire comprendre.
-Je percute ce que vous voulez dire. Je n'ai pas l'outrecuidance de vous demander le chemin du retour vers Vénus, je présume fortement que vous n'en savez fichtrement rien.
-C'est diablement exact, de plus nous nous en contrebalançons au plus haut degré.
-Au revoir, Terriens.
Là-dessus, il partit. Après cet incident diplomatique, les deux jeunes gens mirent quelques minutes à se remettre d'aplomb. Ils avaient eu affaire au plus étrange individu qui soit : un Vénusien. En effet, les Vénusiens ne parlent généralement pas les langues terriennes, encore moins le Français. C'était donc un Vénusien exceptionnel. On vantait souvent le mérite des Martiens. Ces derniers n'en valaient plus la chandelle désormais, face à tant de supériorité.
Michel et Blandine (je me souviens plus de son nom, on n'a qu'à dire que c'est son deuxième prénom) rentrèrent chez eux avec le sentiment agréable de la tâche accomplie. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils aperçurent (un seul "p") un Vénusien dans leur maison. Ce n'était pas le même Vénusien que tout à l'heure. Celui-là était petit et chauve alors que l'autre était grand et hirsute. Il sursauta lorsque Michel et sa compagne s'approchèrent (deux "p").
-Mais... que faites-vous là, ami Vénusien ? dit Michel Tasseur, très diplomatique ; vous remarquerez également que Blandine ne parle pas beaucoup, c'est pas très galant tout ça.
-Hej, vill du ha påtår?
Ce Vénusien parlait le Suédois, et pas le Français comme son coplanétaire (j'ai pas vérifié si ça existe). Ce fut le moment pour Blandine Tasseur d'intervenir, parlant couramment Suédois.
-Jag vill gärna ha lite kaffe, tack! dit-elle.
-Hur kommer det så, att ni kommer hemåt så tidigt då?
-Vi kommer hemåt inte tidigt, jag vill fråga dig hur kommer det så, att du var hos oss ?! s'exclama-t-elle.
(Comme vous ne devez pas comprendre grand-chose, je vais arrêter là, le dialogue étant de plus plat, plus plat qu'une huître.)
Là-dessus, l'extraterrestre se mit à tourbillonner dans tous les sens, ce cogna contre les murs et les casseroles, les 2CV miniatures et les ouadelahada au citron, mélange pour le moins hétéroclite et très étonnant. Il finit par sortir de la maison et par s'en aller vers ses pénates, à la vitesse superfulgurante de trente millions de moles par secondes, unité inventée par le père de Michel Tasseur en personne, Javier Fernando Tasseur.
Michel et Blandine, après tant d'étranges péripéties, finirent par aller se coucher, après avoir pris des cachets à base de plantes contre la nervosité.

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